Les fenêtres de ma poésie sont grand ouvertes...
Blaise Cendrars

Des Sources et des Livres vous propose des notes de lecture à propos des publications de l'association.

À propos de Ce que dit le poème de Abdul Ghafour Al Khatib à retrouver dans nos publications
« Quand les lettres deviennent une phrase
Et quand la phrase devient lumière »
Ce distique ouvre le recueil pour dire un parcours de l’est du cœur à l’ouest de la Loire. Le poète sait qu’il nous faut toujours traverser « les douleurs de la nuit », avant d’atteindre la lumière et connaître une nouvelle naissance.

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Ce que dit le poème
À propos de Souvenances marines de Jean-Marie Gilory à retrouver dans nos publications
D'abord, des phrases qu'il faut lire à haute voix. Des ressacs de mots. De grandes marées de syllabes. Montantes et descendantes. Puis, les pleins et les déliés calmés, enfin calmés, des embruns plein la page. C'est la prose de Jean-Marie Gilory, sous l'emprise de la poésie. Une écriture à voix, comme le disait notre cher Serge Wellens. Une écriture qui ressemble à la mer que notre capitaine au long cours a hautement pratiquée…
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Souvenances marines
À propos de Maïlélia ou Eurydice retrouvée de Luc Vidal à retrouver dans nos publications
Connu depuis plus de quatre décennies par ses éditions du Petit Véhicule, l’auteur nantais, Luc Vidal, toujours au service de la Poésie, publie chez des Sources et des Livres, ce recueil où il prouve , s’il était encore besoin de confirmation, être lui-même un poète dans la lignée de ceux qu’il admire, Cadou, bien sûr, mais aussi Desnos, Nerval, Apollinaire, Léo Ferré…
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Maïlélia ou Eurydice retrouvée
À propos de Le ciel était immense de Jean-Claude Albert Coiffard à retrouver dans nos publications
Un poète se penche sur son enfance, ce temps où « Le ciel était immense », alors qu’il est maintenant « un grand livre ». Un temps qui a tracé le chemin, ce vieux chemin d’enfance que nul n’abandonne s’il désire trouver « le pays mystérieux / où les étoiles naissent »…
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Le ciel était immense
À propos de Le jardin m'ouvre ses portes de Marie-Françoise Hachet - de Salins à retrouver dans nos publications
Marie-Françoise est au milieu de son jardin. Elle en est moins la propriétaire qu’elle n’en est l’invitée. Car le jardin « lui ouvre ses portes » et découvre ses trésors à son attention comme à son émerveillement.
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Le jardin m'ouvre ses portes
A propos de Féerique fougère de Christine Guénanten à retrouver dans nos publications
Que peut-on dire en refermant le beau livre inspiré par la fougère ? D'abord qu'il est originalement inspiré par la Fougère ! Quel étonnement ! Ou même pour beaucoup certainement quelle découverte ! Et pour comble de surprise, dans Fougère il y a Fou, comme dans Féerique, il y a Fée.
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A propos de Il y aura de Jean-Claude A. Coiffard à retrouver dans nos publications
Voilà une bonne vingtaine d'années, Jean-Claude Coiffard confiait à son lecteur « Le brasier des mots / que l'encre / n'a pu éteindre , laissant deviner déjà de quelle façon s’éclaire le chemin poétique qu’i1 empruntait. Et Jean-Paul Mestas, préfacier du recueil Les nymphéas des songes, qualifiait la poésie de notre auteur de « fragments d’inexplicable à la portée de l’habituel ».
Téléchargez la note de Jean-Pierre Boulic à propos de Il y aura

Il y aura un chant... mais derrière ce titre à l'allusion biblique, il y a déjà un chant, celui d'un authentique poète, le plus nantais des poètes nantais, selon Jean-Marie Gilory, animateur de la revue 7 à dire et des éditions « Sac à mots » auxquelles collabora J.-C. A. Coiffard.
Téléchargez la note de Claude Serreau à propos de Il y aura
A propos de Le dit des jours de Jean-Claude Grasset à retrouver dans nos publications
Jean-Luc Grasset nous donne à lire des « mots de passe » afin de nous ouvrir un chemin vers un pays de lumière. Vers un voyage dans la durée du temps. Vers l'éternité des rêves. Des rêves et des cieux où flamboient des vols d'hirondelles. De petites heures où s'inscrit la splendeur du jour.
Téléchargez la note de Jean-Claude Albert Coiffard à propos de Le dit des jours
A propos de La loire et le calme de Rémi Deroure à retrouver dans nos publications
Rémi Deroure a posé un instant ciseau pointerolle maillet et gradine pour un autre outil sur une autre matière. Ébauchage et raffinage ne sont pas loin cependant « J’enlève longtemps, ce que je creuse donne la forme qui vient d’un coup comme le photographe qui déambule longuement avant de saisir l’instant. Pour la Loire j’ai fait de même, les mots sont venus d’un coup... » dit le sculpteur à propos de ses textes.
Téléchargez la note de Marie-Laure J. Herledan à propos de La Loire et le calme

Dans son dernier et récent recueil, La Loire et le calme, publié aux éditions Des Sources et des Livres en 2021, Rémi Deroure nous propose une promenade poétique le long de la Loire à travers l’évocation de lieux emblématiques, comme le quai de Versailles (p. 25) ou Mauves (p. 67).
Téléchargez la note de Michel L'Hostis à propos de La Loire et le calme
A propos de Hortus apertus, Album amicorum et Vale réunis dans Bérît Diatéké de Marie-Laure J. Herledan à retrouver dans nos publications
Des Sources et des Livres, une association qui diffuse et édite la parole poétique, a déjà fait sa place parmi les lecteurs du Grand Ouest. Son animatrice Marie-Laure Herledan, a publié depuis douze ans, suite à des causeries concernant des auteurs présents ou disparus, des opuscules les mettant en évidence. Elle s’est enfin décidée à travailler pour elle-même...
Téléchargez la note de Claude Serreau à propos de Berît Diatéké

Pour comprendre maintenant comment nous sommes entrés dans ce recueil, qui est un jardin et un univers, il faudrait oublier d’abord qu’il est un tout composé de trois logos, une trilogie. Il faudrait, à nouveau, comme nous l’avons fait, y entrer les yeux fermés, à tâtons, en ignorant tout du long chemin qui nous attend...
Téléchargez la note de Séverine Pirovano à propos de Berît Diatéké

Mots obsolètes, surannés, oubliés. Mais souvent précieux, sacrés, mystérieux. Mots perdus de la langue, qui n'ont plus de signification immédiate, mais qui provoquent des effets de signification. Ils se révèlent à nous dans la sonorité, la musicalité de leurs sons et dans l'enchaînement de leurs lettres, dans leur scription. Cette écriture perdue, oubliée, c'est celle que Marie-Laure Jeanne Herlédan tente d'abluer dans son œuvre...
Téléchargez la note d'Alain Cochet à propos de Berît Diatéké

Comme ces pages nous ont emporté, et dans quels voyages ! Il y a tant à dire, ne serait-ce que par ce rythme qui ne lasse jamais, qui reprend, qui maintient l'attention, ce vocabulaire étrange parfois et pourtant familier parce que nous oublions les mots, la présence des poètes et des artistes, leur voix qui ressurgit...
Téléchargez la note d'Eric Simon à propos de Album amicorum

Quel bonheur cela a été la découverte de ces pages, dans leur fraîcheur et leur vivacité, toutes ces figures, toutes ces lectures, ces paroles de l'esprit vif et rêveur tout à la fois....
Téléchargez la note d'Eric Simon à propos de Hortus apertus
A propos de Memo(r) de Séverine Pirovano à retrouver dans nos publications
Non loin de la servante Anna de Cris et chuchotement d'Ingmar Bergman, qui prend dans ses bras sa maîtresse moribonde par compassion pour que la vie se faufile encore un peu, Séverine Pirovano, dans Memo(r), prend l'épaule des douleurs alentour pour parer l'oubli, apaiser le souvenir, le maintenir (on l'entend en deux mots)...
Téléchargez la note de Marie-Laure J. Herlédan à propos de Memo(r)

Quelle invention, quel vent de tendresse, de révolte et de vie, dans cette mosaïque d’images pleines d’humour et de fantaisie, dans ces tableaux tracés plus d‘une fois, semble-t-il, au « Pinceau de Prévert » et dont Séverine Pirovano fait ce recueil si personnel !...
Téléchargez la note d'Yves Fravalo à propos de Memo(r)
A propos de Une troisième personne du singulier de Eric Simon à retrouver dans nos publications
Écrire sur les poèmes d’Eric Simon, c’est –paradoxalement– intimidant. Paradoxalement, parce que vous ne trouverez pas plus simple, plus sobre manière d’être au monde et d’être aux autres, que celle d’Éric et celle d’Éliane (je ne peux que les lier, comme le feront tous ceux qui ont connu la Rotonde et le Louis Blanc et qui connaissent les Olivettes et la maison d’Assérac)...
Téléchargez la note de Séverine Pirovano à propos de Une troisième personne du singulier

Derrière cette troisième personne du singulier, se devine le questionnement insidieux qui n’a cessé de tourmenter à travers l’écriture tout poète à la recherche du soi et du poème fondamental qu’il faut débusquer sous les mots en cherchant le bon angle d’attaque, d’où les sous-titres sans équivoque, autoportrait, angle mort concernant autant les préoccupations de l’être que l’abord des secrets de ces mots dont l’emploi n’est jamais anodin et nous révèle plus que nous le croyons.
Téléchargez la note de Claude Serreau à propos de Une troisième personne du singulier
A propos de Comme un bouquet de fleurs mouillées de Pierre Tanguy à retrouver dans nos publications

La douceur en recours

Pierre Tanguy emprunte le titre de son livre à un vers de René Guy Cadou, hommage pour le centenaire de la naissance de ce dernier. Habituellement fidèle à la brièveté du haïku, il laisse ici son poème se déployer au gré des sensations dictées par le paysage traversé par les saisons. La concision reste toutefois la marque de cet ensemble. En trois parties qui cheminent de la contemplation à la mélancolie, Pierre Tanguy entre en symbiose avec la nature et « s’abreuve des dégradés de vert / surgissant des bosquets ». Fin observateur, il capte l’empreinte des instants fugitifs par petites touches délicates à la manière d’une estampe. Au plus profond de « la douloureuse expérience d’être », à la fois ébloui et nostalgique, il puisse dans le monde végétal de quoi « prendre le chagrin à rebours ». Quand le cœur « en charpie » est en proie à « l’inconsolable », ses mots simples et concrets ont la ressource « d’appeler la douceur au secours ». La consolation naît du bruissement du monde. « Ce vent et ce vert / pansent la douleur ».

Marie-Josée Christien

La douceur en recours, Revue AR MEN, septembre-octobre 2020

A propos de En ma mémoire obscure de Jean-Claude Albert Coiffard à retrouver dans nos publications
Ici, point de poésie prétentieusement philosophique et d'expression alambiquée, de disposition torturée des textes, mais une pensée claire et qui va droit au cœur [grâce à] l'expérience d'un lyrisme maîtrisé. En témoigne le très beau poème qui ouvre le recueil de J.-C. A. Coiffard, dédié à son arrière grand-père charpentier de marine, et dont l'incantation n'est pas sans évoquer celle de Xavier Grall dans son généreux élan...
Téléchargez la note de Claude Serreau à propos de En ma mémoire obscure

Découvrez la recension de Pierre Tanguy
A propos de Me voilà rue Louis Blanc de Stéphane Lorit à retrouver dans nos publications
Il est inhabituel de publier, comme un recueil de poèmes, des chansons. En général, on achète un disque et en plus vous avez les textes des chansons, des photos, etc. Ici, les éditions Des sources et des Livres innovent à nouveau et inversent un peu le procédé. C'est que les chansons de Stéphane Lorit ont une vraie valeur non seulement poétique – on peut dire ça de pas mal de chansons, en réalité – mais une valeur de poèmes, à part entière.
Téléchargez la note d'Eric Simon à propos de Me voilà rue Louis Blanc
A propos de La lampe d'un damier suivi de En quatre ou cinq poèmes de vives voix de Eric Simon à retrouver dans nos publications
Toute lecture a son histoire, et l'entrée dans une œuvre nouvelle, si c'est une œuvre de quelque force, suppose, on le sait, un temps d'accoutumance.
Découvrez la recension d'Yves Fravalo,

Ma rencontre avec Éric Simon remonte déjà à une bonne dizaine d’années, sans doute en l’écoutant dire, chanter ou présenter les textes des poètes qu’il affectionne, Rimbaud, Apollinaire, et, plus près de nous, Cadou et Norbert Lelubre, deux poètes nantais d’envergure, le dernier quasiment ignoré ! On pouvait déjà juger des connaissances et des capacités d’analyse d’Éric Simon et soupçonner que ses propres écrits ne devaient pas être sans intérêt, même si sa production se cantonnait dans la discrétion, textes publiés en revues et quelques recueils qui auraient dû attirer davantage l’attention sur quelqu’un qui « n’écrit pas pour passer le temps » !
Téléchargez la note de Claude Serreau à propos de La lampe d'un damier

Télécharger la note publiée dans la revue Verso

A propos de L'eau de la grève est si bleue de Jean-Pierre Boulic à retrouver dans nos publications
Y a-t-il beaucoup de poètes qui sachent offrir à leur lecteur comme le fait si souvent Jean-Pierre Boulic, et singulièrement dans l'un de ses derniers recueils, L'Eau de la grève est si bleue le sentiment de pénétrer dans ce que l'on aurait envie d'appeler l'intimité du monde...
Découvrez la recension d'Yves Fravalo à propos de L'eau de la grève est si bleue

Où donc est ce lieu dont l'eau de la grève est si bleue ? Ce lieu où le temps passe avec un bruit d'ailes et où les pluies de printemps font palpiter la terre. À n'en pas douter ces paysages qui s'accordent si bien au cœur des enfants et qu'on entend marcher vers l'éternité au pas de l'eau, ces paysages sont ceux d'un pays où ruissellent le lait et le miel et il n'est pas de meilleur poète que Jean-Pierre Boulic pour nous les décrire d'une telle façon qu'ils prennent chair dans notre imaginaire...
Téléchargez la note de Jean-Claude A. Coiffard à propos de L'eau de la grève est si bleue

Téléchargez la note de Thierry-Pierre Clément à propos de L'eau de la grève est si bleue

Téléchargez la note de Stéphane Bataillon à propos de L'eau de la grève est si bleue

Jean-Pierre Boulic parle de son livre de sur le site écritures et spiritualités

Découvrez la recension de Pierre Tanguy
A propos de Racines et fragments de Claude Serreau à retrouver dans nos publications
Depuis toujours les poèmes de Claude Serreau sont comme les grands fûts d'une forêt. Sur chaque page une essence différente...
Téléchargez la note de Marie-Laure J. Herlédan à propos de Racines et fragments

D'une certaine manière, tout poème interroge l'être et la temporalité. Et s'il ne les interroge pas, il les convoque, dans sa forme et sa résonance de signification. Mais dans ce second cas, il y a comme une es-quive, un pas de côté, qui fait manquer quelque chose. Si cette esquive est essentielle au poème parce qu'elle peut aussi conditionner sa liberté, au moins apparente, elle est d'un autre côté frustrante pour l'esprit : tout n'est pas accompli, on n'est pas allé jusqu'au terme d'un mouvement. Et l'être et la tempo-ralité, inépuisables sources de sens et de mystère, demeurent dans un halo hors de portée, comme l'aveu imparfaitement formulé d'une promesse non tenue...
Téléchargez la préface d'Eric Simon de Racines et fragements

Découvrez la recension de Pierre Tanguy
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